Météo DSLAM Free Edition n° 1986 Vendredi 20 janvier 2012 DSLAM non joignable(s) : 0 [Le 20 janvier 2009. Barack Obama devient le 44 Président des Etats-Unis. Le premier afro-américain à parvenir à ce stade suprême du pouvoir. Et aussi le premier à se servir massivement du Web pour mobiliser ses électeurs et collecter des fonds ». ] e A la Une PETITE HISTOIRE DE L'IMAGE (1ÈRE PARTIE) Instantanément, d'ici à l'autre bout de la planète, l'image peut nous parvenir grâce au couplage de la photo numérique et du Web. Normal, dirons certains et, après tout, c'est la condition sine qua non pour que l'information rende le monde plus transparent et plus libre de nos jours. Encore que, et votre serviteur est bien placé pour le savoir, il y a à peine une dizaine d'années de cela, les choses n'en étaient pas, du tout (!), à ce stade. Tout simplement parce que la pellicule argentique vivait encore ces dernières heures et qu'il fallait, pour communiquer, la faire développer, la numériser, avant de l'injecter dans le tuyau Web. En payant le prix au passage du studio de développement, métier qui a quasiment disparu aujourd'hui. En gros, au mieux, quelques heures d'attente, au pire, pour les médias écrits, 24 voire 48 heures. Quelque lignes donc sur une invention qui a révolutionné comme nulle autre pareille notre rapport aux choses. La Camera Obscura L'ancêtre... Le principe : la lumière entre par un petit orifice et forme, sur la face opposée de la chambre, une vue inversée de ce qui se passe au dehors de celle-ci. Les Anciens, chinois, grecs et arabes, utilisaient ce principe depuis l'antiquité pour observer les éclipses solaires. A la Renaissance, les peintres italiens ajoutèrent à ce système rudimentaire des lentilles et des miroirs créant ainsi la Camera Obscura et le principe optique de la photographie moderne. Des artistes, comme le hollandais Johannes Vermeer (1632-1675), ont sans doute fait usage d'un tel dispositif pour réaliser des peintures d'une exceptionnelle précision ! Le XIXe siècle Intermède de la révolution industrielle et du foisonnement inventif qui va avec. Joseph Nicéphore Niépce (1765-1833) et Louis Daguerre ((1787-1851), en France, planchent sur le moyen de fixer chimiquement le résultat de la Camera Obscura. Le premier à produire une image fut Niépce en 1826 ou en 1827. Une modeste vue sur plaque d'étain, appelée héliographie, saisie depuis sa pièce de travail, dont la durée d'exposition lui prit huit heures ! Daguerre, de son côté, fut l'homme qui démocratisa la photographie en dévoilant, dès 1839, à l'Académie des Sciences de Paris, son Daguerréotype. Un système très fragile de deux boîtes coulissantes permettant à la lumière de pénétrer par un petit orifice, puis de se projeter sur un écran en verre dépoli, placé au dos de la seconde boîte, que l'on faisait coulisser d'avant en arrière pour la mise au point. Pour la prise, il suffisait alors de remplacer la plaque de verre par une plaque photographique et de retirer le cache de l'objectif. En raison de la durée d'exposition pouvant atteindre 15 minutes, voire plus, les objets mouvants, comme les piétons ou les attelages, n'apparaissaient pas sur la photo. Quoi qu'il en soit, dès les années 1840, la photographie moderne put prendre un essor quasi industriel. De l'autre côté de la Manche, un certain Henry Fox Talbot (1800-1877) travaillait au principe du Calotype, produisant des images inversées imprimées sur un papier sensible à la lumière, imprégné d'iodure d'argent, ou le blanc remplaçait le noir et vice versa. Ce procédé, présenté en 1841, posa les jalons de la photographie reproductible et du négatif que ne permettait pas le Daguerréotype dont les prises étaient uniques. L'étape suivante fut celle du Collodion que l'on doit à Frederick Scott Archer, sculpteur et photographe anglais (1813-1857). Cette méthode, aussi appelée celle de la « plaque humide », s'imposa dans les années 1850-1870. On enduisait des plaques de verre, jusque là incapables de retenir une couche chimique sensible à la lumière étant très lisses, d'un mélange de Collodion (de la nitrocellulose dissoute dans de l'alcool et de l'éther) et d'iodure de potassium, avant de les tremper dans du nitrate d'argent. On les plaçaient après, encore humides, dans une boîte étanche à la lumière pour les ressortir au moment de la prise de vue. L'image était ensuite immédiatement développée, fixée, lavée, séchée et finalement vernie pour être protégée !!! Pour la petite, ou la grande histoire, sachez que le premier conflit militaire à être couvert par ces pionniers, plus chimistes que photographes, fut la guerre de Crimée (1853-1856), qui opposa l'Empire russe à une alliance hétéroclite comprenant la France, le Royaume-Uni, l'Empire Ottoman et le royaume de Sardaigne. Et là encore, la durée des prises de vues interdisait les photos « en action », si bien que ces premiers « reporters de guerre » devaient se contenter de faire poser les soldats avant et après les combats ! A la semaine prochaine avec la passionnante invention de la couleur ! h t t p ://t w i t t e r. c o m/L _ A D U F h t tp: //www. f a ce bo ok. com/ As s ocia t ion . de s . Ut ili s ateur s .d e.F r ee Au format PDF, cette newsletter est cliquable. Les mots en gras cachent des liens hypertextes. Passez la main Acrobat Reader sur l'un de ces mots, un W apparaît. Cliquez. 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