Humeur DSLAM Free

Edition n° 2173 du Vendredi 28 Juin 2013
Le 28 juin 1914, il ne fait pas bon être Archiduc autrichien en terre
bosniaque. Une Bosnie-Herzégovine d'ailleurs occupée depuis 1878 par les
Autrichiens qui finirent pas l'annexer en 1908. D'où le ressentiment
d'une partie de sa population et de sa communauté serbe. Trois étudiants
nationalistes serbes, très probablement affiliés à l'organisation
secrète de « La Main noire », décident, dans un contexte très tendu, de
commettre un attentat qui va mettre l'Europe à feu et à sang pendant
quatre longues années. L'un d'entre-eux, Gavrilo Princip, alors âgé de
19 ans, profite de la visite à Sarajavo de l'Archiduc
François-Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie, et de son
épouse Sophie de Hoenberg, pour les assassiner avec un révolver. Un mois
plus tard exactement, après lui avoir signifié un ultimatum en 10
points, l'Autriche-Hongrie déclara la guerre à la Serbie, royaume
qu'elle avait dans le collimateur de longue date. Le jeu des alliances
entraîna alors la veille Europe dans le tourbillon sanglant de la 1ère
Guerre Mondiale.

DSLAM non joignable(s) :

0
(Mesure réalisée à 16h41)

Free vu par son créateur
Du modèle FREE Long entretien accordé la semaine dernière par Xavier
Niel à l'hebdomadaire Tendances Trends publié en Belgique. L'occasion de
revenir sur sa stratégie pour Free et, d'une manière plus globale, sur
sa vision du monde de l'entreprise en France. Au sujet de la téléphonie
Mobile. Un secteur « replacé là où il devrait être », grâce à Free qui «
a rétabli une véritable concurrence et des prix accessibles au plus
grand nombre. » Le modèle ? Parti de « l'idée de développer une offre
illimitée sur la voix et les SMS, puis de vendre la data à un prix juste
et accessible, via des offres simples et transparentes. » A la question
de comprendre comment Free préserve ses marges avec des prix aussi bas,
il répond : « Le secret, c'est un mode Xavier Niel, Angélique Berge,
Directrice de la Relations Abonnés Free/ de fonctionnement qui tient de
la start-up, Alice, et une partie de l'équipe R&D lors de la Journée des
Communaupas du grand groupe. L'objectif de Free est tés Free qui s'est
tenue le 22/06/2013 au siège du Groupe Iliad au n°16 de créer des
produits de rêve accessibles au VLQ, à Paris dans le VIIIe
arrondissement plus grand nombre. Pour y arriver, nous faisons tout de
manière différente. » Entendre Call Centers internalisés, soit pas de
prestataires, des produits conçus en interne et une R&D calquée sur le
modèle Apple. Concernant le cas de Google dont le trafic est gêné « pour
les abonnés qui le souhaitent », il considère ainsi les choses : « Le
problème, c'est le côté « passager clandestin » de Google. Il serait
légitime que Google rémunère les opérateurs pour une partie du trafic
qu'il génère, notamment via YouTube. C'est une question de principe.» Et
le capitalisme à la française ? « En France domine un capitalisme fermé,
d'entre soi, avec des dirigeants toujours issus des mêmes écoles, qui ne
se renouvellent pas. (...) Le nombre de personnes en France qui partent
de rien, viennent d'une cité et arrivent à s'en sortir est dérisoire. A
l'opposé, le rêve américain existe. (...) En France, il y a un problème
de redistribution de la richesse et de la fortune, de la part de toutes
les personnes qui ont la richesse et le pouvoir. » De l'exil fiscal dont
en parle beaucoup en ce moment, surtout depuis le choix de taxer les
grandes fortunes à 75% ? Même si « ce choix est politique », à ses yeux,
l'exil fiscal ne le tente pas car « Je suis né dans une ville française
plutôt pauvre, (Ndlr. Créteil) et ce pays m'a donné la chance de réussir
et de gagner très bien ma vie. J'aurais un peu de mal à dire maintenant
« Je ne vous connais plus, je pars à l'étranger et je ne contribue pas
au système.» Si j'étais né héritier, ou si l'impôt était complètement
confiscatoire, j'aurais peut-être eu une vision différente.» Ses
rapports avec la presse où il a beaucoup investi ces dernière années le
font ainsi réagir : « Nous avons été perturbés de constater qu'un
certain nombre de médias étaient à la solde de certains de nos
concurrents. » Xavier Niel cite notamment ici le cas de TF1 (appartenant
au groupe Bouygues) dont le JT n'a pas parlé de la sortie des offres
Mobile de Free, contrairement aux autres chaînes. « Nous avons besoin,
pour pouvoir exister et être jugés objectivement, d'avoir une presse
libre. Pour cela, il faut l'aider un petit peu. Donc j'investis, sans
jamais me mêler de l'éditorial. Je suis actionnaire de Médiapart, qui a
fait une enquête sur moi absolument assassine. Un volet de l'enquête
portait sur la presse : il arrivait à la conclusion que je n'étais
jamais intervenu.» L'hébdomadaire l'a ensuite questionné sur son grand
projet du moment, l'école 42, un établissement privé et gratuit, voulu
pour développer l'économie numérique en France. « Un projet personnel,
qui n'a rien à voir avec Free. L'idée de départ, c'est que je suis parti
de rien et que je repartirai de rien; entre les deux, il faut que je
fasse quelque chose de mon argent. (...) J'essaye de mettre mon argent
dans des choses constructives pour ce pays. Avec l'école 42, nous
voulons identifier, dans les milieux les plus défavorisés, des gens qui
ont une bonne base ou la volonté de s'en sortir et on va tenter d'en
faire des génies équivalents à ceux que l'on peut trouver aux
Etats-Unis. On va essayer de faire émerger chaque année un millier de
jeunes et les transformer en mini Mark Zuckerberg ou Larry Page (Ndlr.
Les créateurs de Facebook et Google). » Enfin, des autres manières
d'user de sa fortune, Xavier Niel a rappelé qu'il investissait, via Kima
Ventures créée en 2010, dans une centaine de start-up par an, dans le
monde entier. Chaud, chaud, et bon. A l'heure où nous bouclons cette NL,
un communiqué Iliad vient de tomber. Free revoit ses prix sur près de
200 destinations (voix, SMS, MMS et data). Les communications émises ou
reçues depuis l'étranger et les DOM en baisse à partir du 1er juillet
2013 pour tous les abonnés à ses forfaits mobile. Exemples : depuis le
Maghreb, les appels en local vers la France passent à 0,95/mn, soit une
baisse de 67% pour la Tunisie et de 46% pour le Maroc. Pour les
communications passées au sein de l'Union Européenne vers la France,
cette baisse est, à titre d'exemple aussi, de 32% pour l'Espagne ou
l'Italie passant à 0,23/mn. Le communiqué rappelle que ce tarif est
inférieur de 20% au plafond européen qui est de 0,29/mn. Pour les DOM
enfin, le prix de la minute d'appel passe à 0,27/mn alors que ce même
plafond le fixe à 0,29/mn également.
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