Edition n° 1160

Mercredi 15 octobre 2008

Chronique d'un mercredi sur deux

HAPPY BIRTHDAY !
Bonjour les gens,

Aujourd'hui c'est mercredi. L'occasion de célébrer un anniversaire.
Enfin, presque, parce que ce n'est pas réellement le bon jour, mais bon
nous allons faire avec, et puis comme cela n'a pas débuté à une date
très précise ce n'est pas très important. Depuis quatre ans donc nous
publions chaque mois un observatoire mensuel du dégroupage de Free.
D'abord (et toujours) sur Frimousse.org et aussi depuis plusieurs
années, déjà, dans notre rubrique du premier lundi du mois. Cet
observatoire a la particularité de ne pas se contenter de présenter
l'évolution quantitative du dégroupage (le nombre de répartiteurs
couverts, le nombre de DSLAM en service, la proportion de lignes
dégroupables, ce genre de chose). Certes, cette mesure est importante.
Elle permet de considérer l'évolution réelle du dégroupage, tant du
point de vue géographique que du point de vue du taux de pénétration.
Mais, pour les 80 % et quelques de Freenautes déjà dégroupés (je ne
compte pas les Aliciens, encore sur leur réseau propre, et
significativement moins dégroupés que les Freenautes à ce jour :) ),
savoir que le département voisin a vu sa couverture étendue est, disons,
d'un intérêt possiblement limité. Après tout, hein, une fois qu'on est
dégroupé, on peut être légitimement tenté d'oublier un peu que tout le
monde ne l'est pas. C'est humain. Par contre, l'état qualitatif de sa
connexion à soi, ça, ça peut importer plus. C'est pour cette raison que
l'outil que nous avions mis en place, Frimousse.org, avait dès l'origine
pour but de mesurer principalement autre chose, c'est à dire l'aspect
qualitatif. Et c'est pour cela que l'observatoire mensuel du dégroupage
produit donne, depuis ses débuts, un suivi de l'évolution qualitative,
donc, du dégroupage, par département et par mois. Car, s'il existait
bien des mesures quantitative, il n'existait alors pas de mesure
qualitative sérieuse publiquement et librement accessibles au propos des
réseaux haut débits grand public en France. En fait, aujourd'hui encore,
c'est l'exception, les quelques autres mesures de qualité publiées de ci
de là ne pouvant prétendre à être représentatives de quoi que ce soit
(mesurer la qualité d'une poignée de lignes ne permet pas de déduire
grand chose de significatif qui pourrait s'appliquer aux millions
d'abonnés d'un fournisseur donné). Et c'est dommage, de fait, que le
réseau de Free soit le seul pour lequel ces informations soient
disponibles publiquement. Car la qualité de service est un élément
essentiel de choix. Ou devrait l'être, si ces informations étaient
disponibles pour les autres fournisseurs. [Chapeau au passage à Free
pour avoir laissé son réseau non seulement découvrable, mais aussi
mesurable qualitativement. C'est un choix conscient, et pas forcément
toujours facile. Après tout, il peut être tentant de masquer ces choses
et de dire « tout va bien dans le meilleur des mondes, faites-moi
confiance ! ». C'est ce que font les principaux concurrents de Free et
la plupart des FAI étrangers...] Les quelques 11 millions de mesures
mensuelles faites il y a quatre ans (chaque DSLAM et chaque passerelle,
toutes les 15 minutes) se sont transformées aujourd'hui en plus de 50
millions de mesures mensuelles (vi, le milliard de mesures a été dépassé
il y a quelques mois), évolution quantitative du dégroupage oblige. Et
cela nous a permit de suivre mensuellement, donc, l'évolution
qualitative du réseau dégroupé de Free (pour le côté internet au moins,
les aspects téléphonie et télévision étant plus difficiles à
appréhender). Et de publier tout cela. Mensuellement, toujours, et
parfois dans des récapitulatifs trimestriels ou semestriels, selon le
temps et l'occasion. Pour que le choix d'un fournisseur puisse être fait
sur des bases objectives. Pour fêter ces quatre ans, nous allons, à
partir de ce mois faire évoluer l'observatoire mensuel, pour qu'il
présente les mesures qualitatives sous un nouvel aspect (en plus de la
présentation géographique actuelle, qui sera bien sûr conservée) : par
créneaux horaires. Parce qu'avoir une idée plus précise de la
répartition dans le temps des éventuels incidents, c'est important,
aussi. Vivement dans une quinzaine de jours (un poil après la prochaine
chronique d'un mercredi sur deux :) ) pour les premières images ! À
bientôt, Martin

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