Météo DSLAM Free Edition n° 1989 Mercredi 25 janvier 2012 Le 25 janvier 1477 naissait Anne de Bretagne. Et, quelques années plus tard, le 25 janvier 1915 (bon, d'accord, pas mal d'années plus tard), Alexandre Graham Bell inaugurait la première liaison transcontinentale américaine, en appelant de New York son ancien assistant à San Francisco. DSLAM non joignable(s) :0 Bonjour les gens, Deux semaines après le lancement de l'offre free mobile, il n'est pas inintéressant de faire le parallèle avec ce qui s'était passé il y a presque dix ans, le lancement de l'offre haut début de free (en septembre 2002, comme le temps passe vite ). Dans les choses similaires, on trouve le déni : « ce n'est qu'une offre temporaire », « le réseau ne tiendra pas », et autres jolies phrases reprises aujourd'hui avec un goût de déjà vu. Avec, toujours dans le registre du déni, la volonté criée haut et fort de ne pas s'aligner sur les prix. Pour ce qui est de l'ADSL, nous savons ce qu'il en est advenu : l'offre était tellement temporaire qu'elle dure encore, le réseau, ben, bizarrement, il semble avoir tenu lui aussi, avec des débits très souvent en tête des classements. Et le « 29,99 » est devenu la référence du marché en notre bel hexagone. Souhaitons que dans dix ans on puisse en dire de même pour le mobile Une chose que nous avions vu il y a dix ans, dans l'ADSL, de manière temporaire, était des offres « low cost » avec des débits, euh, anémiques (du style 128k/64k), au prix de l'offre « haut débit » de Free (initialement du 512k/128k, et rapidement avec des débits plus élevés). Ces offres n'ayant pas rencontré le succès escompté par les as du marketing, elles ont depuis disparu, comme la plupart des FAI qui les proposaient. Il n'y a pas encore réellement l'équivalent dans le domaine des offres mobiles même si, les technologies étant différentes, l'idée de proposer moins de services que l'offre de Free pour le même prix peut s'en approcher. Ce qui est nouveau, c'est l'intensité du dénigrement dont Free fait l'objet. Parce qu'en 10 ans certaines choses ont changé. En particulier, la pérennité de Free semble moins faire doute dans l'esprit de ses concurrents De plus, la rente de situation dont bénéficient les opérateurs mobiles « historiques » est sans commune avec ce qui était du côté des offres « haut débit » il y a dix ans. Il y a dix ans, le haut débit était balbutiant, avec seulement 1,5 millions d'abonnés à fin 2002 (données ARCEP) en France. Le marché de la téléphonie mobile n'est pas comparable. Il s'agit aujourd'hui d'un marché mature, avec des dizaines de millions d'abonnés. D'où, sans grande surprise, la, euh, plus grande réticence éprouvée à l'arrivée d'un nouveau venu. Qui plus est d'un nouveau venu qui ne souhaite pas abuser de la position dont il bénéficie (contrairement au marché de l'ADSL, le nombre d'acteurs ayant la possibilité de proposer une offre sur l'ensemble du territoire est fortement contraint, les plages de fréquences disponibles n'étant pas extensibles à l'infini). D'où les à côtés que l'on peut observer aujourd'hui, de l'étonnante « couverture » médiatique proposée par, oh coïncidence, les deux chaînes de télévision « proches » d'un opérateur mobile existant, et, plus largement, la reprise de-ci, de-là, d'informations, pas vraiment vérifiées et d'une objectivité intéressantes [Ah, et j'allais oublier, de l'acteur qui se félicité d'avoir regagné « des dizaines » d'abonnés... (Si, si, vous avez bien lu, « des dizaines », tant que ça !] À bientôt, Martin ht tp:/ /twit ter. com/ L _ ADU F htt p://www . f ac eboo k.co m/ A ss oci at ion .d e s. Uti li sate u rs .d e.F ree