Météo DSLAM Free Edition n° 1992 Lundi 30 janvier 2012 Mac qui rit, Vladimir Oulianov qui pleure. Le 30 janvier 1990, Mac Donald ouvre son premier restaurant fast food dans ce que l'on appelle encore l'Union Soviétique. Devant ses portes, une foule de 15 000 personnes attend de tourner, gustativement, une page de l'histoire politique du XXe siècle. DSLAM non joignable(s) : (fum47-1/qy159-1) 2 A la Une PETITE HISTOIRE DE L'IMAGE (2E PT) : LA COULEUR Pourquoi traiter dans ces pages d'un pareil sujet, nous demandait-on après la première NL consacrée à l'image ? Et pourquoi pas après tout, puisque le Web, le tuyau d'infos, et le fournisseur d'accès au Net, sa prise directe avec le consommateur, sont les moyens privilégiés, ou presque, par lesquels elle transite désormais. D'autant qu'une petite piqûre de rappel ne fait pas de mal, de temps en temps ! Nous en étions restés donc la semaine dernière à la plaque humide, noir et blanc. Premières photos couleurs C'est à un professeur de physique, James Clerk Maxwell, qu'on la doit. En 1861, (image ci-contre), il fait la démonstration suivante : trois négatifs N/B projetés avec trois filtres rouge, vert et bleu, donnent une vue couleurs superposée de ce noeud de jupe écossaise. Au Etats-Unis, dans la lignée de la découverte de Maxwell, un certain Frederic Eugene Ives, photographe et imprimeur de son état, imagine vers 1890 une gamme d'appareils appelés « Kromskop », toujours sur le principe des trois filtres capables de produire des images colorées. L'exception française Il faut cependant patienter jusqu'en 1903 pour voir les frères Lumière faire entrer de plain pied l'image couleurs dans son véritable âge d'or. Ils sont à l'origine du premier procédé de mise au point de diapositives couleurs, procédé inspiré de la technique pointilliste du peintre impressionniste Seurat. Celle-ci, par mélange de petits points de peinture, comme les pixels d'aujourd'hui, apportait à l'oeil humain l'illusion de la couleur. Cette « magie » était rendue possible en enduisant les plaques autochromes de minuscules grains (ou fécules) d'amidon, toujours teintés de rouge, de vert et de bleu. Ces grains agissaient comme des « filtres » par dessus un original en noir et blanc et reproduisaient des images autochromes qui restèrent extrêmement populaires jusque dans les années trente, avant l'apparition des premiers films négatifs en couleurs Kodacolor et Agfacolor. Cette technique, somme toute relativement simple, donnait aux vues une singularité et un piqué absolument extraordinaires, pas loin du rendu des toiles des grands maîtres pré-raphaélites (voir ci-contre). Les temps de pose étaient toujours très longs et les plus beaux résultats, ceux où les couleurs montraient le plus de subtilité et de délicatesse, étaient réalisés en extérieur, en plein soleil. On estime à environ 20 millions le nombre d'autochromes produits pendant cette période féconde. Si le sujet vous intéresse, un lien qui montre à quel point la composition des autochromes devait à la peinture classique : http://www.flickr.com/photos/george_eastman_house/sets/72157606226772243/ Chronique à suivre avec la démocratisation de l'usage de la photographie par Georges Eastmann, créateur en 1888 de la célèbre société Kodak... h t t p ://t w i t t e r. c o m/L _ A D U F h t tp: //www. f a ce bo ok. com/ As s ocia t ion . de s . Ut ili s ateur s .d e.F r ee Au format PDF, cette newsletter est cliquable. Les mots en gras cachent des liens hypertextes. Passez la main Acrobat Reader sur l'un de ces mots, un W apparaît. Cliquez. Vous êtes sur Internet ;-) Toutes les marques de commerce, marques de service, logos et autres marques qui pourraient apparaître dans cette newsletter appartiennent à leurs propriétaires respectifs. [ [