Météo DSLAM Free

Edition n° 2010

Jeudi 23 février 2012
Le 23 février 1455, première impression de la Bible de Gutenberg ...
Début de la diffusion en série des ouvrages en Europe. Johannes
Gensfleisch zur Laden zum Gutenberg est né vers 1400 à Mayence, dans le
Saint Empire Romain Germanique et mourra le 3 février 1468. Malgré son
invention des caractères mobiles permettant une circulation accrue du
savoir écrit, il connut une existence difficile.

DSLAM non joignable(s) :

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Au bal Bourbon
Hier, c'était au tour de Franck Esser, PDG de SFR, de se faire
auditionner au palais Bourbon, plus précisément devant la Commission des
affaires économiques de l'Assemblée Nationale. Des sujets abordés, la
non proposition d'un accord d'itinérance à Free en 3G (pour absence de
capacités) laissant le champ libre à Orange et, notamment, la
confirmation que SFR a bien procédé à quelques tests de couverture trois
semaines après le lancement des offres mobiles de Free. Et de pointer
aussi le modèle économique de Free dont les offres très basses ne
seraient pas compatibles avec une « qualité et une couverture suffisante
»... De bonne guerre. Il a toutefois admis avoir été surpris par « par
l'agressivité tarifaire de Free » et que SFR s'est trouvé dans
l'obligation de réagir. Une simplification des offres et des conditions
générales est en cours pour pallier l'accumulation « historique » des
services, ce qui revient à reconnaître, à mots couverts, la pertinence
de la charge de X. Niel à ce sujet lors de la conférence de presse du 10
janvier 2012 (NL AdUF n° 1978). Concernant l'impact de l'arrivée de Free
Mobile sur le parc abonnés, aucune indication pour le moment, car SFR «
manque de recul » (l'annonce des résultats trimestriels est attendue
pour début mars). La semaine prochaine, c'est Bouygues et l'ARCEP qui
passeront leur Bac au Bourbon ! Orange, « that's Life ! » Orange de son
côté s'est collé à l'exercice hier en présentant ses résultats sur les
trois mois écoulés. Sur les 27 millions d'abonnés que comptait son parc
fin 2011, 0,7 %, selon son PDG Stéphane Richard, seraient partis chez
Free, soit 201 000 abonnés. Un bilan qui interpelle pour le moins sur un
laps de temps aussi court mais tempéré par la conquête de 837 000
nouveaux abonnés, dont beaucoup attirés par le produit « Sosh ».

Actu FREE

Caractéristiques de l'offre

Profls recherchés

Mission

Sur les 201 000 clients ayant donc résilié, il précise cependant que
seuls 40 % auraient fait le choix de passer chez Free en étant déjà
Freenautes pour 75 % d'entre-eux. La plupart des analystes estiment que
cette attrition du parc des abonnés d'Orange n'a aucune raison logique
de cesser. D'où l'importance pour l'avocat de la marque de revenir sur
le bénéfice que son entreprise attend de l'accord d'itinérance signé
avec le trublion Free : un milliard d'euros minimum, sur trois ans.
Trois ans, c'est l'horizon que Free s'est fixé pour déployer son réseau
et voler de ses propres ailes vers le quart du gâteau français ... Aktu
UFC. Jeux calme. Dans une interview accordée à France-Soir (quotidien
passé au tout numérique dernièrement), Edouard Barreiro, chargé des
technologies chez UFC, fait le point sur l'actualité Free Mobile.
Extraits. L'essentiel des réclamations reçues par les UFC , « sur une
pente descendante », concerne des cartes SIM en attente, « un problème
d'organisation » indique-t-il, et la portabilité des RIO dont la
situation est en voie de normalisation après le pic des premières 48
heures (NDLR). Au sujet de la double vérification du réseau, notre
hypothèse avancée dans la NL n° 2007 « La Mesurite » converge avec le
point de vue de l'UFC :

- « J'ai deux hypothèses pour expliquer cette volonté d'auditer de
nouveau le réseau. Soit il s'agit de pressions lobbystes sur la classe
politique, émanant des autres opérateurs, qui font de la désinformation
en assurant que le réseau de Free n'est pas opérationnel. Soit Free
Mobile a bien activé son réseau lors des vérifications de l'ARCEP, sans
qu'il soit totalement fonctionnel, et l'a mis en veille depuis afin de
le mettre à jour». Les offres actuelles de Free ne trouveraient d'après
Edouard Barreiro leur justification que dans la volonté de l'opérateur
de se constituer une base de trois millions d'abonnés, prélude à une
diversification des offres et à une rentabilité repensée. Sources :
macgénérations, Le Monde, Libération, France Soir.
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