Météo DSLAM Free Edition n° 2121 du Mercredi 28 Novembre 2012 Un 28 novembre 1789 pour le moins tranchant. Le docteur Guillotin, qui aurait été sans doute ravi de présenter le résultat de ses humanistes cogitations aux deux papas de l'UMP, propose aux députés de l'Assemblée Constituante son tranchoir mû par gravité. Avec son compère chirurgien Antoine Louis, il vient de mettre au point un moyen sûr, rapide et point barbare pour expédier, sans souffrance croit-il, moult happy fews vers un au-delà bien mérité. « Louison », puis « Louisette » ou « La Veuve », pour le peuple de France, deviendra vite la « Guillotine ». Elle fera une très belle carrière en CDI, avec une prise de poste le 25 avril 1792 et un départ à la retraite le 10 septembre 1977. DSLAM non joignable(s) : (Mesure réalisée à 18h07) 97 Free Mobile : 37,3° le matin... France couverte au tiers L'ARCEP vient de publier dans la dernière édition de sa revue trimestrielle « Les cahiers de l'ARCEP » un bilan de la couverture en 3G du territoire par les réseaux des 4 opérateurs français, SFR, Bouygues, Orange et Free Mobile. Ainsi, au 1er juillet 2012, Free Mobile, qui couvrait officiellement 27 % de la population lors du lancement de ses offres, le ticket requis par le législateur, a progressé de 10 points et affichait désormais un taux de 37,3%. Pour 2015, il doit atteindre la barre des 75 % et finir en 2018, année où son accord d'itinérance avec Orange prendra fin, à 90 %. A cette obligation, il faut ajouter celle de la couverture 4G dont les seuils sont communs à tous les opérateurs. 25 % fin 2015, 60 % fin 2019 et 75 % pour la fin 2023, avec un taux de réussite de 95 % au minimum. Pour rappel, Free Mobile, dernier venu, est pour le moment logiquement bon dernier de ce palmarès où dominent SFR (98,6 %), Orange (98,5 %) et Bouygues (94,8%). Un retard que Free Mobile comble à grande vitesse et qui laisse entrevoir un respect de ses obligations... Ci-dessus, en rose, les zones couvertes par Free Mobile. Carte extraite de la revue de l'ARCEP. SFR, mariée très convoitée ? SFR vient d'annoncer aujourd'hui une charrette de départs volontaires concernant 856 postes assortie d'un plan de mobilité interne, soit moins que ce que craignaient les syndicats qui restent toutefois vigilants en cas de deuxième restructuration si une cession de l'opérateur venait à se concrétiser. Sa Direction affirme qu'aucun de ces départs volontaires, qui devront être validés par des commissions paritaires, ne se fera pas sans un projet professionnel viable. De son côté, le site Mediapart confirme que toutes les informations au sujet de discussions entre sa maison mère Vivendi et les autres opérateurs du secteur en vue d'une cession « sont avérées. » Free, dont la capitalisation boursière a bondi de 40 % depuis le début de l'année pour atteindre les 8 milliards d'euros, ne s'y intéresserait qu'à la seule et unique condition que Xavier Niel reste le seul maître à bord pour continuer à avoir les mains libres dans toute prise d'initiative. On imagine mal d'ailleurs qu'il en soit autrement ... Des réseaux sociaux et des politiques A se demander qui tient l'autre par la barbichette. La crise que traverse un grand parti depuis 10 jours enflamme les réseaux sociaux, alimente à n'en plus finir les chroniques, fait perdre ses nerfs en direct à un vieux briscard du journalisme sur BMF TV et, si l'on veut bien prendre un peu de recul et cesser de taper un instant sur les protagonistes du psychodrame, interroge plus fondamentalement sur le rapport de la parole publique avec les nouveaux canaux. Il y a cinq ans à peine, cette foire d'empoigne se serait dégonflée comme la baudruche qu'elle est sous les lambris feutrés d'un grand hôtel parisien, avec un communiqué saluant « Le courage et le sens des responsabilités de chacun, dans une situation où le pays est en attente de réponses concrètes pour relever les défis du chômage et du pouvoir d'achat des Français. » Sauf que là, avec nos chers réseaux et le basculement de l'écrit sur le Web, il y a bien collision entre l'instantanéité frénétique du « commentaire » et le temps politique, forcèment plus long. D'où ce barnum vociférant que les appétits, les ambitions et les calculs de cours de récréation des uns et des autres ne sont pas les seuls à rendre lamentable. h t t p ://t w i t t e r. c o m/L _ A D U F h t tp: //www. f a ce bo ok. com/ As s ocia t ion . de s . Ut ili s ateur s .d e.F r ee Au format PDF, cette newsletter est cliquable. Les mots en gras cachent des liens hypertextes. Passez la main Acrobat Reader sur l'un de ces mots, un W apparaît. Cliquez. Vous êtes sur Internet ;-) Toutes les marques de commerce, marques de service, logos et autres marques qui pourraient apparaître dans cette newsletter appartiennent à leurs propriétaires respectifs.