Météo DSLAM Free

Edition n° 2129 du Vendredi 4 Janvier 2013
« Non, tu ne passeras pas par là ! » « Ah oui ? Attend voir... » Depuis
le coup des éléphants d'Hannibal franchissant les Alpes, les militaires
français auraient dû en prendre de la graine. L 'affaire ? Le 4 janvier
1930, adoption de la loi « Maginot ». Un crédit de 3,3 milliards de
francs est débloqué pour construire une ligne de fortifications
infranchissable protégeant la France d'une invasion allemande. Achevée
en cinq ans, la ligne «Maginot»fermera toute sa zone orientale à
l'exception du massif des Ardennes, jugé impossible à franchir. En mai
1940, c'est par ce massif, à Sedan plus précisément, que la Wermacht
passera entraînant la débâcle des troupes françaises et l'Occupation.
Maginot, histoire d'une gabegie, histoire d'un aveuglement.

DSLAM non joignable(s) :

(Mesure réalisée à 17h03)

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Opérateurs : pour s'aimer ça attendra...
Rapprochement Free-SFR ? Dans une récente NL nous vous avions fait par
t de rumeurs autour d'un éventuel rapprochement entre FREE et SFR dont
Vivendi cherche à se séparer pour éponger une par tie de son passif. A
l'appui de ce scénario, une déclaration datant de novembre 2012 de
Stéphane Roussel, PDG de SFR : « En ce moment, tout le monde discute
avec tout le monde, les jeux sont ouverts ». Sollicitée par les deux
opérateurs, l'Autorité de la Concurrence vient de rendre un avis négatif
pour préser ver les conditions d'une saine concurrence rappor tait jeudi
dernier la radio BFM Business. Un tel rapprochement créerait en ef fet
un ensemble trop dominant dans le secteur de l'ADSL, le transformant en
duopole où Free-SFR détiendraient 42,6 % de par ts de marché et Orange
41,6 %. Iliad, la maison mère de Free n'a pas encore commenté l'af faire
mais il semble bien que Xavier Niel, un temps intéressé, ait décidé de
jeter l'éponge, SFR étant trop gros pour Free qui refuse par ailleurs de
se marier avec un concurrent à qui il prend le plus de clients ! Seule
cer titude pour le moment, l'action Vivendi perdait hier 1,75% en bourse
se stabilisant à 17,13 . Orange s'éloigne un peu plus de France Télécom.
L'abandon du nom de France Télécom, qui est encore celui de la raison
sociale de l'entreprise et de son action à la bourse de Paris, ne
tiendrait plus qu'à l'avis de l'État français, son actionnaire principal
détenteur de 27 % du capital. Cette opération de « rebranding » pensée
par les exper ts marketing pourrait avoir lieu au plus tôt en mai 2013
lors de l'Assemblée Générale de l'opérateur, voire l'année suivante.
Déjà voulue par Didier Lombard, elle avait été mise au placard en raison
de la vague de suicides qui a secoué l'entreprise ces dernières années.
Avec son dépar t et l'assainissement du climat social réussi par son
successeur Stéphane Richard, l'abandon du nom de France Télécom s'est
davantage imposé. Si les salariés embauchés ces dix dernières années ne
voit pas la manoeuvre d'un mauvais oeil, il n'en va pas de même pour les
plus anciens demeurant très attachés à la notion de ser vice public liée
à France Télécom. Ce « rebranding » permettrait selon ses défenseurs
d'attirer de nouveaux investisseurs en vendant l'image d'un opérateur
plus ouver t à l'international et moins lié à la seule histoire des
télécoms en France. Ils espèrent également redonner un coup de fouet à
son action qui a signé la pire per formance boursière du CAC 40 en 2012
perdant 31,3 % de sa valeur. Boursorama, le top des personnalités 2012.
Un sondage en ligne a été lancé le 21 décembre par le site Boursorama
(une filiale de la Société Générale) pour désigner l'homme de l'année
écoulée. Les personnalités retenues sont Mario Monti, Angela Merkel,
Barack Obama, François Hollande et... Xavier Niel, fondateur de Free et
seul patron retenu pour avoir bousculé le paysage des télécoms. 14 535
votants se sont exprimés plaçant Mario Monti (le patron de la BCE qui a
oeuvré pour la préser vation de la zone euro avant de prendre la tête du
gouvernement italien) en première place avec 30,98 %. Suivent la
chancelière allemande (25,73 %), le président américain réélu (21,6%),
Xavier Niel (12,82 %) et le président français (8,87 %). Sources : Le
Monde, Challenges, Le Figaro, Reuters.
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