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Edition n° 2145 du Lundi 18 février 2013
Le 18 février 2002, la presse gratuite d'information fait son
apparition en France... Métro France commence à distribuer pour 0 kopec
le journal Metro dont le modèle économique repose exclusivement sur la
publicité. Sa distribution privilégie les endroits stratégiques comme
les transports en commun. Lancé par le groupe suédois Metro
International, ce gratuit est présent aujourd'hui dans plusieurs pays et
diffuse à plus de 750 000 exemplaires en France. Depuis 2011, il est
entièrement détenu par la chaîne TF1 (filiale médias du Groupe Bouygues)
qui veut créer des synergies entre les deux rédactions. Un mois après
son lancement, Metro a été concurrencé par un autre gratuit, 20 Minutes.
Les gratuits sinon, l'eau tiède de la presse ou l'un des modèles à
suivre ?

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(Mesure réalisée à 17h00)

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Lundi pluriel
Patch ou mouchard ? Le grand prix du Forum Netexpo remis vendredi
dernier à une chercheuse chinoise en récompense à ses travaux sur le
tatouage électronique. Nanshu Lu, diplômée de Harvard, a mis au point un
patch digital baptisé Electronic Tatoos. Composé d'une membrane en
silicone à l'intérieur de laquelle se trouvent différents matériaux,
Electronic Tatoos s'adapte sans problème aux sinuosités de la peau
humaine tout en étant résistant à l'eau pendant une semaine. Du côté des
possibilités qu'il offre, une collecte de données biomédiacales du corps
humain, le contrôle à distance des objets par le simple son de la voix,
la transmission de données, ou une aide à la motricité en cas de
musculature défaillante. Et ce n'est sans doute qu'un aperçu de ce qui
nous attend si cette invention venait à être commercialisée. Certains
s'inquiètent déjà, ont-ils tort, des risques d'un piratage de ce patch
avec des cyberattaques d'un genre inédit où ce ne sont plus les
entreprises ou les institutions étatiques qui sont des cibles mais
l'homme lui-même ! Pour ne pas conclure sur une note (totalement)
pessimiste, Electronic Tatoos intéresse aussi le neuromarketing qui
pense ainsi pouvoir mieux connaître nos goûts et nos habitudes de
consommation. Ne manque plus que le greffon sous la peau pour que
certaines prédictions de SF deviennent réalité.

Google descend sur terre Le géant américain ouvrira sans doute un
réseau de magasins aux USA d'ici la fin 2013. On y trouvera dans un
premier temps smartphones, tablettes Nexus et ordinateurs portables sous
Chrome OS. La démarche est néanmoins pensée pour anticiper la sortie de
ses lunettes à réalité augmentée et préparer les clients à ce que Google
considère comme un produit totalement nouveau et innovant. Free sans
toit Suite à la plainte déposée par l'Association Robins des Toits
contre une affiche montrant une petite fille remerciant Free Mobile pour
son offre à 2 euros, l'opérateur vient d'annoncer sur France Info que
cette publicité avait été déjà retirée de la circulation depuis une
semaine. Il en restera évidemment quelques-unes ici et là jusqu'à sa
disparition complète. Pour rappel, l'Association avait saisi l'ARPP
(l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) et la DGCCRF
(Direction Générale de la Concurrence de la Consommation et de la
Répression des Fraudes) en s'appuyant sur la loi Grenelle 2 du 12
juillet 2010 qui interdit la promotion, la mise à disposition,
l'utilisation ou l'usage d'un téléphone mobile par des enfants âgés de
moins de quatorze ans. Un exemple qui devrait normalement être suivi par
la concurrence dont quelques affiches montrent des familles avec ados
ventant les mérites de certains forfaits. Réseaux sociaux, la contagion
Après le piratage de 250 000 comptes Twitter dont la NL se faisait
dernièrement l'écho, c'est au tour de Facebook de confirmer vendredi 15
février qu'il a subi en janvier une attaque qualifiée de « sophistiquée
». L'intrusion se serait faite à partir du site contaminé d'un
développeur du réseau en utilisant les faiblesses du logiciel de
protection Java. Pour certains observateurs, cette attaque s'inscrit
dans le contexte de la cyberattaque généralisée dont s'estiment
actuellement victimes les USA. Selon Facebook, les données des
utilisateurs n'auraient pas été endommagées. Il précise aussi que cette
attaque a donné lieu à une vaste enquête policière qui se poursuit.
L'administration américaine avait déjà mis en cause quelques pays, dont
la Chine, la Russie, Israël ou la France comme lieux d'où ces attaques
proviendraient. Sources : l'Expansion, Le Point, Le Figaro.
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ok. com/ As s ocia t ion . de s . Ut ili s ateur s .d e.F r ee

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