Humeur DSLAM Free Edition n° 2169 du Mercredi 5 Juin 2013 Le 5 juin 1972 débute la conférence de Stockholm à l'initiative de Sverker Aström, ministre suédois des affaires étrangères. La devise de cette conférence est « Une seule Terre ». Son objectif, mobiliser et sensibiliser la communauté internationale autour des questions relatives aux conditions de vie des populations. La notion d'environnement y est évoquée, notamment dans son rapport avec la croissance et le développement économique dans le cadre d'une action globale à l'échelle planétaire. Un des résultats de cette conférence fut la création du PNUE, le programme des Nations Unies pour l'environnement... DSLAM non joignable(s) : 0 (Mesure réalisée à 16h49) Des métiers et des applis ! Ci-contre. Aperçu en image de synthèse des locaux de la « piscine » de l'Ecole 42. Ecole 42 : « born2code » - et born to have a good job. Alors que l'Internet vient de fêter ses vingt ans le 30 avril dernier, la reconnaissance des pratiques professionnelles exclusivement liées au World Wide Web n'en est qu'à ses balbutiements. Le Web, champ de bataille anarchique et hyper accessible, a transformé notre approche du monde de l'information, du marketing, du réseau et de la relation client. D'abord perçu comme un outil gratuit, un hobby ou une vaste blague à usage de non-professionnels, l'Internet commence seulement a être considéré par les dirigeants et les entrepreneurs 2.0 comme une mine de talents. Les métiers du Web prennent leur essor, commencent à être (bien) rémunérés, et sont enfin crédité d'une certaine aura : compétence, excellence, niveau d'expertise spécifique et ultra technique. Les nombreux débouchés du web attirent une population de plus en plus hétéroclite : graphistes, animation, vidéo online, 3D, rédacteurs web, web designer, community managers, créateurs d'applications mobiles, veilleur presse, référenceurs... Le nombre d'emplois créé étant colossal, le secteur du numérique est un des rares qui n'a pas encore été impacté par la crise. A titre d'exemple, le cabinet McKinsey tablerait a priori sur plus de 700 000 emplois créés en France entre 1995 et 2009. Dans la même lancée, des formations accélérées fonctionnant un peu comme les « boot camp » nordaméricains émergent un peu partout en France. Xavier Niel ouvre ainsi les portes de son Ecole 42 (chiffre geek par excellence, ndlr), entièrement financée par la Fondation Free, destinée à accueillir quelques 1000 étudiants branchés web et bidouille et dont la sélection se fait sur Internet puis au siège de Free. La formation se déroulera sur 3 ans et a pour ambition de former de jeunes développeurs web, réseau, informaticiens au niveau de compétence équivalent des grandes écoles spécialisées en informatique. Le recrutement débute cet été, plus d'info sur le site dédié : 42.fr B2B : les applications mobiles « métier » concernées. Derrière ce « B2B » se cache en fait le B to B, pour « business to business », censé désigner l'ensemble des techniques commerciales visant à vendre des produits à d'autres entreprises ou à une clientèle d'entreprises. Alors le B2B pour les applis, c'est possible ? Avec un marché des applications mobiles en pleine croissance, les concepteurs et distributeurs ne savent plus quoi inventer pour tirer la couverture à eux. Comment contrôler les achats de logiciels et autres frais de licence quand les revendeurs verrouillent la distribution ? A l'heure actuelle près de 150 millions d'app. sont téléchargées chaque jour ce qui représente un chiffre d'affaire de 24,5 millions de dollars journaliers. Les principaux AppStores : Apple, Blackberry, Windows et Google ont généré 2,2 milliards de dollars au premier trimestre 2013. L'AppStore d'Apple arrive largement en tête puisqu'il capte 74 % des parts de marché. Les logiciels pour mobiles se divisent en deux catégories, pour faire simple : l'une destinée au grand public, l'autre proposant des solutions professionnelles ­ ce sont les applications métiers, ou, verticales. Toutes sont majoritairement accessibles sur les plateformes de téléchargement public (les fameux Appstores) ce qui contribue à la perte de contrôle des revendeurs. Les éditeurs n'ont que peu d'autres options, s'ils souhaitent proposer leurs produits sur des plateformes touchant un public plus large. Problème : comment cibler une clientèle métier dans ce grand dédale de la consommation publique ? La solution serait donc le B2B : de plus en plus d'entreprises s'équipent d'un AppStore privé, dédié à leurs produits et visant directement un public averti de professionnels. Pour alimenter ces stores d'un nouveau genre, et diversifier leur offre, les entreprises n'hésitent pas à créer des écosystèmes d'éditeurs dotés de différents profils métiers. La connexion se veut sécurisée et simplifiée, permettant un téléchargement fluide et rapide. Les salariés n'auront plus à rentrer un mot de passe à chaque connexion. A titre d'exemple, Teopad de Thales isole les applications de l'entreprise et assure via un tunnel VPN l'accessibilité des données directement sur un terminal mobile. Sources : EDI volume channel, Le Parisien. h t t p ://t w i t t e r. c o m/L _ A D U F h t tp: //www. f a ce bo ok. com/ As s ocia t ion . de s . Ut ili s ateur s .d e.F r ee Au format PDF, cette newsletter est cliquable. Les mots en gras cachent des liens hypertextes. 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