Pour ne plus être blème quelques pouèmes

Totor el revisor · Affirmé **Hors-ligne**

Qui de la poule et de la meuf ?

Qui de la poule ou de la meuf était avant ?
Pour les deux nos cœurs sont battants,
C’est une question qui date un max,
Allez on y répond : sus à la parallaxe.

Par cette question hautement philosophique,
Je m’en vais en causer à un ecclésiastique,
Quiproquos acoustique ai-je en me balançant,
Sur la tronche une histoire d’Eve et d’Adam.

Je n’ai pas frappé à la bonne porte, me dis-je,
Aller en parler à un politique donc fis-je,
Je regrettai alors immédiatement mon geste,
S’en suivi des propos Umpo-Socialo grotesques.

En parler alors à un intello, un philosophe,
Me dis-je alors juste avant qu’un j’en apostrophe,
Je n’en eu même pas pour mon argent,
Tant le discours flasque était branlant.

D’un coup je fus béni, hasard de la vie ?
En face se tenait le grand Rocco Siffredi,
Poule ou meuf, faut leur faire la même chose,
Brailla t-il les braies au sol en prenant la pose.

Totor en forme avant l'automne ( http://francouais.hic.Free.fr )

Totor el revisor · Affirmé **Hors-ligne**

Le retour du bonus

La journée s’annonçait pourtant si belle,
Au point de décider de ne plus être fidèle,
A cette vieille et tremblante pute vierge,
Offrant le café en vous reluquant le cierge.

Je viens de flinguer mon mot de passe,
De se 'tain de PC qui vraiment me lasse,
Oh joie en portant à l’oreille le téléphone,
‘Ligne indisponible’ une voix fredonne.

De plus, impossible de couper la clim,
Une rage soudainement m’anime,
Pareil, pour cette saloperie de lumière,
Qui refuse de marcher malgré ma prière.

Bon sang ne suis-je pas un homme ?
Appliquons la méthode France Telecom,
Déglinguons la fenêtre pour une évasion,
Du premier impossible de s’éclater le fion.

Plus rien a foutre dans cette sordide boîte,
Laissons ces pauvres hères dans la ouate,
Hop, mon bonus est dilapidé au distributeur,
Direction les filles pour sécréter un peu de sueur.

Totor qui a liquidé son bonus ( http://francouais.hic.Free.fr )

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Chic journée

Voici une nouvelle semaine qui redémarre,
Oubliés les cris, joies, tout ce tintamarre,
De ce transcendant congé de fin de semaine,
Accompagné d'un effet néfaste sur la bedaine.

Le beau temps est oh bonheur, de retour,
Même si ce n’est pas la saison des amours,
Aujourd’hui j’ai de l’énergie et n’ai de cesse,
D’onduler mon corps et remuer ma graisse.

Oubliés sont nos traditionnels fardeaux,
Délaissés avec les vêtements chauds,
Place à cette excellente et belle humeur,
Nous extirpant de la traditionnelle torpeur.

Il est heureux qu’un simple rayon de soleil,
Magique, agisse comme un jour de paye,
Voici que cela me reprend, flûte et re-zut,
Dès que j’ai de l’argent faut que j’aille aux p…

Totor émoustillé ce lundi ( http://francouais.hic.Free.fr )

Totor el revisor · Affirmé **Hors-ligne**

La bière

Ah quelle merveille fermentée à base d’orge et de houblon !
Pour lui rendre hommage, combien faudra t-il d’oraisons ?

Une tuerie, ce merveilleux et si doux liquide pétillant doré,
Ce bien béni des dieux que personne ne pourra nous voler.

Ne touche pas à mon pote et encore moins à mon bock,
Sinon coup de boule puis je te retourne dans ton froc.

A chaque période correspond une bière, prenez la crise,
Pour l'oublier, sortez donc quelques bières à la cerise.

Alors que sont semées les graines et que l’orge pousse,
Patientez gentiment accompagné d’une petite rousse.

Dans les vergers, au soleil en attendant la récolte des prunes,
Il ne faut pas oublier de se désaltérer avec une brune,

Si le temps est gris et le gouvernement menace de fronde,
Direction le frigo et éventrez donc un pack de blondes.

Déclarons ce jour solennellement notre amour pour la bière,
Parce qu’a ce titre ne suffira pas l’intégralité de nos prières.

Et quelles sensations en bouche au moment ou l’on avale ?
Un truc qui pourrait vous faire avec raison refuser les faciales...

Totor qui mourrera dans la bière ( http://francouais.hic.Free.fr )

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L'art du vin

Nul besoin de se faire prendre par la main,
Pour délicatement se servir un bon verre de vin,
A déguster comme le dirait les demies portions,
D'une extrême et surtout délicate modération.

Sus a ce goulot renforcé par une bague,
Qui a ce pouvoir de faire sortir les dagues,
Que l’on caresse délicatement de la lame,
Pour découvrir un bouchon qui se pâme.

Vient alors le dit rituel du tire-bouchon,
Ce n’est pas la peine de tourner en rond,
Juste une dernière fois, caressons le col,
En méditant sur l’action des polyphenols.

Crime du bouchon percé de part en part,
Qui poussant ces derniers cris façon fanfare,
S’évanouit en une pression de la main,
Libérant en premier jet la maturité des raisins.

Cette alchimie de mélanges de cépages,
Nous transporte en direction d'une page,
Chargée d’une telle incantation d’odeurs,
Qui ravive nos papilles à l'idée des saveurs.

Versons quelques goûtes de ce précieux nectar,
L’œnologie serait-elle le huitième art ?
Par l’interstice de mots dignes du sixième,
Sans fantaisie, il s’agit là d’un sacré dilemme.

Dieu, mais qu’il est confortable ce fauteuil,
Au tour d’un autre plaisir, celui de l’œil,
Observons attentivement cette robe de mariée,
Se bonifier au cours du temps, quelle capacité !

Ça y est maintenant le liquide vous touche,
Mesurez donc cette longueur en bouche,
A chacun dans l’exercice, son interprétation,
Pour sonder la mise en abyme de l'immersion.

Que d'intenses moments et que de plaisirs,
Ce seul bonheur pourrait largement suffire,
Alors qu'une légère brume flotte dans l'esprit,
C'est tout à fait normal car le vin c’est la vie !

Suffit, il est temps de revenir à la réalité,
De retour sur terre, cessons de rêvasser,
Ce soir je ne me contenterai que de vinasse,
Car je n'ai à dîner qu'une grosse pétasse...

Totor qui passe au rouge ( http://francouais.hic.Free.fr )

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Perspective de grosse murge

En ce jour la perspective de festivités amicales,
Me titille les lèvres, la glotte et les amygdales,
Rapidement vint une question philosophique :
Grâve ou Gamay, dur de choisir, là on tique !

A force de réfléchir, nous prîmes les deux,
Pas de problème, le mélange était fabuleux,
Chacun paya sa boutanche rubis sur ongle,
Les neurones remplacés par des dongles.

Le picrate coulait à flots, se fut paradisiaque,
L’ambiance montait fort et devenait orgiaque,
Les braillards ripaillaient et vidaient des fioles,
Leur QI se rapprochant de celui d’une bestiole.

Patron, remets donc une tournée de niasque lourde,
Qu’on se le dise de Lille, à Paris et jusqu’à Lourdes,
Rien ne vaut après un bon repas hormis une pucelle,
La dynamique d’une bonne boutanche d’un fin diesel.

Totor qui va avoir la GDB ( http://francouais.hic.Free.fr )

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Murge annoncée = murge annoncée

Il était nullement question de niquer sa race,
Nous nous sommes retrouvés chacun à nos places,
Apéro, et apéro again furent les mots d’ordre,
Nous fûmes en terrain conquis, pas de discorde.

Carouf fait de nouvelles et trépidantes promotions,
Pas dans l’alcool mais plutôt dans le jambon,
Une sorte de grosse cochonne venant de Corse,
Pas rose mais black et c’est là que tout se corse.

Il y en a qui ont trouvé de nouvelles pistes,
Il ne pas oublier de rajouter sur sa liste,
Entre 1 kg de fraises et 1 salade : une caissière,
On risque alors de tomber sur de bonnes laitières.

Boutanche, boutanche, boutanche et boutanche again,
A l’horizon de la picolade, gonflaient nos bedaines,
Surtout ne pas oublier entre deux tranches de salamis,
De se prendre une ou plusieurs ‘tanches de Givry.

Aujourd’hui nous tenons un nouvel excellent record,
Une ‘tanche et demie par personne en gardant le nord,
Passage obligatoire ce soir devant le grand Carrouf,
Car les caissières sourient et surtout se rasent la touffe.

Il y en a qui risquent de se reconnaître…. (http://francouais.hic.Free.fr )

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Atterrissage

Mon Dieu qu’il est bonnard et agréable et fort sage,
Lorsque l’on est en altitude de sentir l’atterrissage,
Le bide et le cerveau progressivement se libèrent,
Pour reléguer à la cave les tribulations de l’enfer.

Passage obligatoire dans quelques bancs de nuages,
Secousses au rendez-vous pour se mettre à la page,
Le cœur dans la bouche pour vous rappeler le souk,
Volontairement pratiqué dans l’organisme façon plouc.

Quelle idée de se mettre minable ainsi sans dessous ?
Alors que ces plaisirs dangereux demeurent tabous,
A l’air sont désormais les roues et sortis sont les trains,
Alors que pour une ultime fois j’ai sauvé le mien.

Dernières secousses et voici qu’apparaît le bitume,
Je redeviens dans une glace enfin un animal diurne,
Que restera t-il de ce summum de mégas délires ?
Certainement une envie de réitérer ou de faire pire.

Totor taquin ( http://francouais.hic.Free.fr )

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Caresse printanière

Quel bonheur, le printemps vient d’arriver,
Les motards qui durant l’hiver étaient tombés,
Repoussent telles les petites tiges turgescentes,
Qui donnent aux chapiteaux une certaine pente.

Parbleu, le niveau des mini jupes remonte enfin,
Nos exercices d’imagination ne sont plus vains,
Nul besoin aux péripatéticiennes d’argent dépenser,
Il suffit de se mettre en terrasse aux champs Elysées.

Enculation protozoairmique, on est en flux tendu,
Laissons au placard nos habitudes de malotrus,
Comme il fait beau, il suffit de bien les faire rire,
Et hop ! On leur balance deux doigts dans la tirelire.

C’est dur de devoir bientôt dormir une heure de moins,
Surtout si l’on se couche ultra pété comme un coin,
Egale est la durée du jour dans mes deux hémisphères,
Et ça rien à dire, c’est parfait pour faire l’hélicoptère !

La devise de ce printemps sera pécho, pécho, pécho,
Dans la rue, en caisse, à pied, en avion ou à pédalo,
En pécho un grand maximum surtout sans lâcher prise,
Histoire d’arriver bien en forme au temps des cerises.

Totor qui aime le printemps ( http://francouais.hic.Free.fr )

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Nouvelle version

Oh mon Dieu ! Cette nouvelle version d’Office,
Me retranche dans un de mes plus chers vices,
J’en suis tellement émoustillé, que le clavier,
Ne peut s’empêcher sous les idées de crépiter.

Lointaines se retrouvent les vicissitudes du travail,
Et hop ! Sont remontées les manches du chandail,
Allez, on balance un pouème et une brève,
Il faut en profiter car en ce jour c’est la trêve.

Comme d’hab Il y a aussi quelques déceptions,
Ne serions-nous pas dans la science fiction ?
Ah que non, oh ! satané monde cruel,
Il faut tout le temps se battre avec sa truelle.

C’est sans danger, cette fois on peut y aller,
Les bras en l’air ainsi que les yeux fermés,
Car la dernière fois que j’ai écouté mes vices,
Je me suis retrouvé avec une vilaine chaude pi…

Totor testeur d’une nouvelle version d’Office ( http://francouais.hic.Free.fr )

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La migration

Nous sommes à la veille d’un inique conciliabule,
Dès potron-minet une immense concentration,
Nous fera pour la matinée entrer dans nos bulles,
Et pour cela il n’y a aucune possible négociation.

Victimes de la migration bi annuelle vers le Clos,
L’appel du zinc en fin de matinée sans crier gare,
Se fera alors que sans même faire le gros dos,
Nous irons d’un bon pas vers la première gare.

Le premier qui arrivera sur les lieux sera chargé,
De commander une ‘tanche de blanc pour l’apéro,
L’immense attente des partenaires va commencer,
Pour passer de l’état d’homme à l’état de clodo.

Les migrants arrivant les uns après les autres,
Commandons donc 2 assiettes de charcutaille,
C’est toujours bien de réunir les cinq apôtres,
Car après l’éprouvante migration ils font ripaille.

Et puis vient le gros rouge qui coule à flots.
Mais ne serons pas là bas pour nous reproduire,
Même si une récurrente image de travelot,
Revient a chaque migration pour le meilleur et le pire.

Totor prêt à prendre une tâche ( http://francouais.hic.Free.fr )

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La ripaille

Après un bon match ou un bon coup de ferraille,
Rien ne vaut une subtile et bienvenue ripaille !
Les images de nos ancêtres roulant sous la table,
Nous rappellent qu’il ne s’agit pas d’une fable.

Sauf que, désormais il ne faut surtout pas boire,
Jamais le matin, encore moins le midi et zéro le soir.

Pareil pour la bouffe, il ne faut pas abuser de gras,
Ce genre de propos a le don de nous laisser pantois.

Pour peu que l’on prépare un cône et le fume,
Au loin n’entendez-vous pas la corne de brume ?

Plus moyen de bricoler un bon hallucinogène,
Ils sont devenus aussi interdits et ça rend blême.

Il reste un truc pas encore autorisé par le clergé,
Mais cela viendra il faut essayer de se rassurer,
C’est gratuit, ce sont les ripailles des insomnies,
A la place de l’épée de Zorro tu utilises ton zi…

Totor nostalgique de la ripaille ( http://francouais.hic.Free.fr )

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La politique…

Crions ensemble le message suivant : "Vive la politique",
Cette science intéressante qui vous soigne et ôte la colique,
Faites-nous encore rêver et ne cessez pas de vous engraisser,
Des tas de cons ne cessent de vous défendre et vous admirer.

Quel bienveillant osera dire, combien tous ces gens coûtent ?
En brassant large et comptabilisant aussi le contenu de la soute,
Pas d’hésitation, tous les partis y passent sans aucune exception,
Tout en découpant bien ces pyramides jusqu’au dernier pion.

Il faudrait mettre tout ceci en face de ce que cela rapporte,
Non pas pour les copains et vampires, ces tas de cloportes,
Mais pour le bougre qui se fait c... avec un enfoiré de patron,
Si propre sur lui pour ne pas hésiter de lui donner des leçons.

Les échéances se suivent et malheureusement se ressemblent,
Grâce à vos actions, de plus de gens de rage tremblent,
Ennemis politiciens continuez comme cela et pour de bon,
Je jure de devenir rapidement un petit point dans l’horizon.

Totor qui donnerait bien un bon coup de pied ( http://francouais.hic.Free.fr )

Totor el revisor · Affirmé **Hors-ligne**

Une chansonnette revisitée

J’ai la qué… qui me démange
alors je gratte un petit peu,
N’ayez pas peur filles des anges,
Rien à craindre pour vos pneus,
Ceci est fortement étrange,
Mais les gueuses attirent les gentils,
Pas de soucis c’est derrière la frange,
Alors je vais décharger un petit peu.

J’ai la qué… qui me démange ,
Alors je gratte un petit peu,
Ca fait du bien dans les phalanges,
Cela ferait pleurer mes vieux,
Y a rien a faire pour que cela change,
Alors faut se faire une raison,
J’ai la qué… qui me démange,
Enfin, je tâche mes caleçons.

J’ai la qué… qui me démange,
Alors je gratte un petit peu,
Cela m’allège et cela m’arrange,
J’ai alors l’air moins vicieux,
Rien ne vaut une bonne vidange,
Pour avoir l’air moins niais,
J’ai la qué… qui me démange,
Alors je me gratte en biais.
....

Totor qui c'est attaqué à trop facile ( http://francouais.hic.Free.fr )

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Symphonie en ré mineur

Tout commença le deuxième jour de l’été,
Avec une petite envie de la gueule se péter,
Fût-ce l’effet des haricots ou fruits trop verts ?
Mais il nous vint l’envie de titiller des verres.

L’heure de l’apéro pointa timidement le nez,
Il fut grand temps de se mettre à chasser.
Un kir Croate ou bien un jus de sanglier ?
L’essentiel étant de bien se tapisser le tablier.

Les premiers liquides à flots circulèrent,
Suite à moultes mouvements circulaires,
Attention à ne pas choper un apéro elbow,
Alors que chauds devinrent les cerveaux.

De fort longues minutes façon carpe,
Nous découvrîmes les délices de la carte.
Un cassoulet fût désigné comme victime,
Sympa pour se mettre l’esprit en abyme.

Quel repas agrémenté de sublimes liquides,
Dont nos papilles et estomacs sont cupides,
Ensuite ne restait que la formalité du travail,
Y retourner incognito en fleurant bon l’ail.

La nuit les effets ne se firent pas attendre,
Ce ne fut alors pour les voisins pas tendre,
Un boucan d’enfer un véritable barouf,
Déchirait l’atmosphère, un truc de ouf.

La dernière praline fut si forte et ajustée,
Que la couette sur le mur en fut propulsée,
Quel grandiose final après un tel labeur,
S’achevait cette symphonie en pet majeur !

Totor qui adore le cassoulet ( http://francouais.hic.Free.fr )